lundi 18 mars 2019

La nuit approche déjà et le jour baisse


Les débuts de l’année 2019 sont terrifiants.

Deux cardinaux, et pas des moindres, condamnés. En dépit du droit, des preuves et par des tribunaux cédant à la pression médiatique ? Peut-être, mais condamnés quand même. Un autre cardinal ayant un peu trop abusé des rendez-vous nocturnes là-bas dans la maisonnette de la plage, réduit à l’état laïc.

Un nonce dénoncé d’avoir pris trop au sérieux les pinces-fesses mondains.

Un autre nonce accusé lui d’avoir entretenu une relation passionnelle avec une amante, ce qui fait désordre lorsque l’on représente le Vatican à l’ONU...

Des monsignori poudrés qui laissent à leur passage des trainées de poudre blanche qui, piégés la main dans le fait du voisin, sont d’abord condamnés puis ensuite rétablis comme curés de paroisse.

D’autres cardinaux qui insistent sur une relecture de la morale pour endiguer une synodalité allemande derrière "leur vision" acceptable de la sexualité dans laquelle la chasteté est envoyée aux oubliettes et les échanges de tous types de fluides deviennent acceptables (en ce y compris la sodomie).

Un évêque courageux toujours en fuite et recherché par les services d’intelligence du Vatican pour avoir osé dire la vérité sur l’existence d’une maffia homosexuelle dans la curie et un homosexuel notoire devenu millionnaire pour avoir eu la bonne idée de dire la même chose, mais sous forme de livre à scandale.

Le pape entretemps part en retraite avec Mgr Zanchetta, -le même évêque faisant partie du club des in-jugeables (avec Ricca et autres consorts)-, en prônant une tolérance zéro qui ressemble pour beaucoup aux manifestations de liesse républicaine et aux débordements d’émotions laïques ayant lieu après chaque attentat.

Laisser les loups repus et installés dans la bergerie tout en déplorant la mort des moutons est un exercice de style compassionnel particulier de notre époque.

Un parallèle frappant existe entre l’Occident, ou ce qu’il en reste, laissant entrer les terroristes pour pleurer les victimes et l’Eglise qui fait de même avec le fléau de l’homosexualité pour pleurer elle aussi avec les victimes.

Dans les deux cas, il n’existe pas de volonté de s’attaquer aux causes profondes et réelles du mal sinon une mise en scène orchestrée pour éviter que l’image des institutions ne soient pas trop dégradée (par les notes Standar & Poor's de la toute-puissance médiatique).

Toutes les religions qui se valent Une pour touteset toutes pour une et l’Europe entière qui sombre sur une déferlante migratoire imaginée et mise en place depuis les salons du Vatican.

Les fidèles chinois persécutés, alors que la nouvelle Eglise-communiste est accueillie à bras ouverts et des sud-américains marxistes et révolutionnaires sont portés à la gloire des autels.

La nuit approche déjà et le jour baisse, c’est le titre du tout dernier livre du cardinal Sarah.

Face à la confusion régnante, Sarah rappelle à l’ordre les évêques d’abord (ils ont peur de parler en vérité) et les laïques en leur rappelant que l’Eglise aussi doit connaître la Passion et que la plus grande trahison nait de l’abandon de la prière. Il rappelle deux images très fortes, un diptyque formé par Judas, celui qui a trahi car il voulait, par ses propres forces faire triompher le bien (l’activisme efficace qui s’est introduit partout et qui pousse l’Eglise à imiter l’organisation des multinationales) et Saint Jean, qui en silence, prie aux pieds de la Croix.

Deux apôtres, deux chemins.

Dans ce livre, le cri de mon âme, dit le cardinal, il tient à réconforter les chrétiens en nous rappelant que la conversion de l’Eglise commence par notre propre conversion.  

« Ne doutez pas » Conservez la doctrine, conservez la prière. Il n’existe pas d’autre moyen pour conserver la foi.


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