Les débuts de l’année 2019 sont terrifiants.
Deux cardinaux, et pas des moindres, condamnés. En
dépit du droit, des preuves et par des tribunaux cédant à la pression
médiatique ? Peut-être, mais condamnés quand même. Un autre cardinal ayant
un peu trop abusé des rendez-vous nocturnes là-bas dans la maisonnette de la
plage, réduit à l’état laïc.
Un nonce dénoncé d’avoir pris trop au sérieux les
pinces-fesses mondains.
Un autre nonce accusé lui d’avoir entretenu une
relation passionnelle avec une amante, ce qui fait désordre lorsque l’on
représente le Vatican à l’ONU...
Des monsignori poudrés qui laissent à leur passage
des trainées de poudre blanche qui, piégés la main dans le fait du voisin, sont
d’abord condamnés puis ensuite rétablis comme curés de paroisse.
D’autres cardinaux qui insistent sur une relecture
de la morale pour endiguer une synodalité allemande derrière "leur vision"
acceptable de la sexualité dans laquelle la chasteté est envoyée aux oubliettes
et les échanges de tous types de fluides deviennent acceptables (en ce y
compris la sodomie).
Un évêque courageux toujours en fuite et recherché
par les services d’intelligence du Vatican pour avoir osé dire la vérité sur l’existence
d’une maffia homosexuelle dans la curie et un homosexuel notoire devenu millionnaire
pour avoir eu la bonne idée de dire la même chose, mais sous forme de livre à
scandale.
Le pape entretemps part en retraite avec Mgr Zanchetta,
-le même évêque faisant partie du club des in-jugeables (avec Ricca et autres
consorts)-, en prônant une tolérance zéro qui ressemble pour beaucoup aux
manifestations de liesse républicaine et aux débordements d’émotions laïques ayant
lieu après chaque attentat.
Laisser les loups repus et installés dans la bergerie
tout en déplorant la mort des moutons est un exercice de style compassionnel particulier
de notre époque.
Un parallèle frappant existe entre l’Occident, ou ce
qu’il en reste, laissant entrer les terroristes pour pleurer les victimes et l’Eglise
qui fait de même avec le fléau de l’homosexualité pour pleurer elle aussi avec
les victimes.
Dans les deux cas, il n’existe pas de volonté de s’attaquer aux causes profondes et réelles du mal sinon une mise en scène orchestrée pour éviter que l’image des institutions ne soient pas trop dégradée (par les notes Standar & Poor's de la toute-puissance médiatique).
Toutes les religions qui se valent Une pour touteset toutes pour une et l’Europe entière qui sombre sur une déferlante migratoire
imaginée et mise en place depuis les salons du Vatican.
Les fidèles chinois persécutés, alors que la
nouvelle Eglise-communiste est accueillie à bras ouverts et des sud-américains marxistes
et révolutionnaires sont portés à la gloire des autels.
La nuit
approche déjà et le jour baisse, c’est
le titre du tout dernier livre du cardinal Sarah.
Face à la confusion régnante, Sarah rappelle à l’ordre
les évêques d’abord (ils ont peur de
parler en vérité) et les laïques en leur rappelant que l’Eglise aussi doit
connaître la Passion et que la plus grande trahison nait de l’abandon de la
prière. Il rappelle deux images très fortes, un diptyque formé par Judas, celui
qui a trahi car il voulait, par ses propres forces faire triompher le bien (l’activisme
efficace qui s’est introduit partout et qui pousse l’Eglise à imiter l’organisation
des multinationales) et Saint Jean, qui en silence, prie aux pieds de la Croix.
Deux apôtres, deux chemins.
Dans ce livre, le
cri de mon âme, dit le cardinal, il tient à réconforter les chrétiens en
nous rappelant que la conversion de l’Eglise commence par notre propre conversion.
« Ne doutez
pas » Conservez la doctrine,
conservez la prière. Il n’existe pas d’autre moyen pour conserver la foi.
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