vendredi 8 février 2019

Le temps de la séduction


Liberté, égalité, fraternité.

Triade mortelle posée comme porte d’entrée à la déclaration de guerre des droits de l’homme de 1789 et au nom de laquelle, les pires crimes, -régicide et déicide-, ont été commis.

Triade suppléante de la Sainte Trinité, -car triangle par triangle se vaut-, reprise à cœur et à tue-tête par la république et les ordres maçonniques, qui ont ainsi scellés dans leur fraternelle embrassade, la forge de fabrication d’un destin commun portant les mêmes principes.

Triade libertaire au nom de laquelle a été cachée la Vérité, l’Espérance et la Charité.

Avec un déhanché digne des meilleurs exécuteurs de oulahop, on nous assène le rythme et on nous fait danser depuis bientôt 3 siècles sur le ton de cette comparse infernale.

Triade mortelle et pourtant fertile qui a engendré depuis sa naissance les bêtes immondes de toutes les révolutions, de gauche comme de droite, et a su, avec un génie qui ne peut être nié au mal, inoculer de manière patiente et à sage dose, le virus du libéralisme-relativiste et libertaire dans lequel se trouve plongée notre société post-moderne et décadente.

Sans la liberté, le divorce n’aurait pas pu se frayer chemin.

Sans l’égalité, l’avortement n’aurait pas existé et la parodie de mariage sodomite, non plus.

Sans fraternité, l’avènement de la dernière grande hérésie, la grande et unique religion mondiale, n’aurait pas pointé son nez.

Nous assistons impuissants à la dernière mise en scène de cette parodie.

Voltaire s’embrasse avec Mahomet, comme des frères qui s’aiment (au nom de la « fraternité humaine » qui embrasse tous les hommes, les unit et les rend égaux).

Avant la dernière, il y a eu d’autres déclarations de faites à Abu Dhabi.

En 2016, notamment une sur le droit au développement qui visait par l'adoption et la mise en œuvre de politiques allant au-delà de leurs juridictions respectives et par le biais de partenariats mondiaux et régionaux la mise en place d’un système global de développement. 

3 ans à peine plus tard, François vient de donner un formidable coup de pouce à l’avènement d’un nouvel ordre mondial par la déclaration commune signée avec le Grand Imam d'Al-Azhar Ahmad Al-Tayeb et en invitant "toutes les personnes qui portent dans leur cœur la foi en Dieu et la foi en la fraternité humaine, à s'unir et travailler ensemble". 

Paf ! Dieu et le fraternité humaine, au même niveau !

Les religions également : "Nous – croyants en Dieu, dans la rencontre finale avec Lui et dans Son Jugement –, partant de notre responsabilité religieuse et morale, et par ce Document, nous demandons à nous-mêmes et aux Leaders du monde, aux artisans de la politique internationale et de l’économie mondiale, de s’engager sérieusement pour répandre la Vérité la culture de la tolérance, de la coexistence et de la paix ». Puis, la foi commune en Dieu est affirmée : « Nous le demandons par notre foi commune en Dieu ».  

Exit les martyres et les missionnaires…

Le document commun est loin des considérations de Boussuet sur l’Islam : « L’islam ! Cette religion monstrueuse a pour toute raison son ignorance, pour toute persuasion sa violence et sa tyrannie, pour tout miracle ses armes, qui font trembler le monde et rétablissent par force l’empire de Satan dans tout l’univers ».

Non ! Haro à l’affrontement ! Voici que vient le temps de la paix commune, la paix universelle, la paix! la paix : « La forte conviction que les vrais enseignements des religions invitent à demeurer ancrés dans les valeurs de la paix ; à soutenir les valeurs de la connaissance réciproque, de la fraternité humaine et de la coexistence commune ».

Des « vrais enseignements des religions » aux vrais religions, il n’y a qu’une inversion des termes et un pas à sauter…

Fraternité, mais aussi égalité : « Le concept de citoyenneté se base sur l’égalité des droits et des devoirs à l’ombre de laquelle tous jouissent de la justice. C’est pourquoi il est nécessaire de s’engager à établir dans nos sociétés le concept de la pleine citoyenneté et à renoncer à l’usage discriminatoire du terme minorités, qui porte avec lui les germes du sentiment d’isolement et de l’infériorité ».

Ce document ressemble plus à un programme politique qu’à une déclaration religieuse.

Pie XI avait déjà averti sur la portée de telles tentations et, depuis l’éternité, il répond à Bergoglio : 

« Jamais peut-être dans le passé, les esprits des hommes n'ont été saisis aussi fort que nous le voyons de nos jours, du désir de renforcer et d'étendre pour le bien commun de la société humaine, les relations fraternelles qui nous lient à cause de notre communauté d'origine et de nature.
Les peuples, en effet, ne jouissent pas encore pleinement des bienfaits de la paix ; et même, çà et là, de vieilles et de nouvelles discordes provoquent l'éruption de séditions et de guerres civiles. Par ailleurs, la plupart, assurément, des controverses qui touchent à la tranquillité et à la prospérité des peuples ne peuvent d'aucune manière recevoir de solution sans l'action concertée et les efforts des chefs des Etats et de ceux qui en gèrent et poursuivent les intérêts. On comprend donc aisément, et cela d'autant mieux que plus personne ne refuse d'admettre l'unité du genre humain, pourquoi la plupart des hommes désirent voir, au nom de cette fraternité universelle, les divers peuples s'unir entre eux par des liens chaque jour plus étroits (…).

De telles entreprises ne peuvent, en aucune manière, être approuvées par les catholiques, puisqu'elles s'appuient sur la théorie erronée que les religions sont toutes plus ou moins bonnes et louables, en ce sens que toutes également, bien que de manières différentes, manifestent et signifient le sentiment naturel et inné qui nous porte vers Dieu et nous pousse à reconnaître avec respect sa puissance. En vérité, les partisans de cette théorie s'égarent en pleine erreur, mais de plus, en pervertissant la notion de la vraie religion ils la répudient, et ils versent par étapes dans le naturalisme et l'athéisme. La conclusion est claire : se solidariser des partisans et des propagateurs de pareilles doctrines, c'est s'éloigner complètement de la religion divinement révélée » (Mortalium Animos, lettre encyclique de Sa Sainteté le Pape Pie XI sur l’unité de la véritable Eglise, donné à Rome le 6 janvier 1928).

Il est remarquable que Pie XI fasse référence à l’unité de la véritable Eglise, ce qui laisse comprendre que toute Église qui prêcherait autre chose ne serait plus dans la Vérité.

Le document signé par Bergoglio à Abu Dhabi est empreint de libéralisme philosophique et ne cherche que la paix du monde, la paix de ce monde en dépit des paroles du Christ « ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée (Mt 10 :34).

Le Salut éternel est troqué contre la salut de la planète, celui des âmes, contre celui de l’humanité.

La paix qui veut être instaurée n’est pas la paix de l’Évangile (« puisque nous avons été déclarés justes en raison de notre foi, nous sommes en paix avec Dieu grâce à notre Seigneur Jésus-Christ ». Romains 5.12) mais celle du monde, dont le prince n’est autre que Satan.

Il n’est pas étonnant que dans ces temps troubles, qui sont nos temps derniers, Satan le singe de Dieu, œuvre à son avènement.

De même que la naissance du Christ a été précédé de la pax romana, l’avènement de l’Antéchrist sera précédé d’une nouvelle pax mondiale.

Le document d'Abou Dhabi servira d'instrument à cette fausse paix, en convergeant vers un syncrétisme religieux d'ordre universel dans lequel toutes les religions, sauf la véritable, seront représentées.

Le Prince de ce monde ne viendra pas semer le chaos, mais il viendra pour régner à la place de Celui qui règne et le pouvoir de le faire lui a été accordé pour un peu de temps.

Loin des fables pieuses quoi ont bercé notre enfance par un catéchisme mal enseigné et mal appris et duquel l’Apokalypse a été retiré, Satan ne porte pas le bouc et ne sent pas le souffre.

Son arrivée sera fracassante et emplira les yeux des mortels d’émerveillement.

De même qu’une fourmi est bien incapable de faire la différence entre un homme et un singe, notre société, qui ne connait plus Dieu, sera bien incapable de faire la différence entre Celui-ci et son singe, le Grand Séducteur.  

Le temps de la grande séduction commence.

3 commentaires:

  1. ����������������

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  2. https://web.facebook.com/EscadaAlain/?_rdc=1&_rdr
    http://www.civitas-institut.com/2004/08/09/catechisme-des-droits-divins-dans-lordre-social/



    https://david-nicolas-avranches.com/

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  3. ♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️

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