mardi 26 mars 2019

Point de vue catholique du CEF - Mon point de vue catholique

A l'approche de la grande messe fête démoniocratique des élections européennes, la conférence des évêques de France veut faire entendre sa voix.

C'est une voix douce, mielleuse et consensuelle.

Elle ne se fait pas l'écho de celle qui criait dans le désert.

C'est une voix qui annonce pas, qui ne tranche pas, qui ne dit rien. 

Combien de nos évêques mis à la place du Baptiste n'auraient-ils pas, au lieu de perdre leur tête, donné l'absolution puis la communion à Hérode, homme libre qui dans son for interne ne voulait que vivre des amours avec Laetitia? 

C'est vrai que ces temps derniers, les hommes de Dieu ne nous ont pas habitué, sauf pour certains qui restent à Dieu, à des paroles fortes dans lesquelles vibrent la foi, l'espérance et la charité.

Les anciennes vertus se sont travesties en un peu de migrants, un peu d'écologie, beaucoup de paix. Et surtout, la sécurité et la prospérité, sans le confort desquelles, rien n'est possible :



Les bedonnants émasculés qui siègent dans certains des fauteuils des apôtres, n'ont pas grande chose à craindre de la ire divine. Il est surprenant de voir comment la perte de la crainte de Dieu augmente, de manière inverse, la crainte du jugement des hommes.

Les évêques emboitant le pas boiteux du pape François, se prennent au jeu de nous distribuer à tue-tête des leçons de morale sur tout... sauf sur la morale. Gaudete! Bientôt viendront-ils chez moi pour vérifier si mon compteur est aux normes écologiques ou si j'ai trop arrosé mes roses desséchant ainsi la planète? Devrais-je m'accuser, lors de ma prochaine confession, de mon vice habituel me poussant à repousser l'accueil d'un gentil petit migrant dans mon jardin? Faudra-t-il que je fasse pénitence de douter du système capitaliste et bancaire dans lequel je ne place pas les économies que je n'ai pas réussi à faire d'ailleurs?

- Pardonnez-moi mon père, j'ai péché. Depuis longtemps. Contre la démocratie et l'écologie. Pardonnez-moi. Je n'ai pas lu Laudato Si, Laudato Fa. Il m'arrive de laisser, toute la journée et plusieurs jours d’affilée, des lumières allumées. J'ai eu des enfants. J'ai contribué de manière significative à augmenter par leurs naissances les gaz à effet de serre. Pardonnez-moi mon père. J'ai fait encore pire. Il m'arrive d'avoir des poussées de fièvres populistes. J'ai même succombé à la tentation de voter, à plusieurs reprises, un parti d'extrême-droite. Pardonnez-moi mon père, car j'ai fait tout cela en parfaite conscience. Et pire encore, je ne crois plus ni aux évêques, ni au pape, pardonnez-moi!

Qui pourra me donner le pardon pour des fautes si terrifiantes ? Pas sur que l'un des membres de la CEF en ait les capacités, bien qu'il dispose du pouvoir pour le faire.



Mais le pouvoir des évêques semble lié par le jeu mondain auquel ils s'adonnent. Ils ont le pouvoir, mais ils n'ont plus le Verbe avec eux. A quoi bon alors leurs mitres et leurs crosses ?

Comment peuvent-ils être aussi naïfs pour continuer à croire et espérer, non pas en la seconde venue, mais dans un système qui ne fait que s’écrouler? Merveilleuse innocence des clercs en bras de chemise et à la barbe mal rasée de trois jours qui placent leur espoir de salut dans le jeu démocratique européen.

Alors que l'Europe se meurt devant leurs yeux, que la chrétienté ou ce qu'il en reste est piétinée tous les jours, alors que Croix et hosties sont profanées et brulées, nos braves hommes d’Église nous servent la soupe réchauffée de la veille pour nous forcer à avaler un breuvage insipide qui n'a fait que donner une monumentale colique à toutes les générations qui l'on bu avant nous.

-Je ne boirai pas de votre soupe! Cela peut sembler une marque d’orgueil monumental pour certains, mais face au désarroi dans lequel nous plonge l’Église en marche des printemps toujours en fleur (bleu), nous devons, à l'image de Simon de Cyrène, relever le défi de la Croix.


L'Europe n'a pas besoin d'explications sur l'opportunité d'un système de défense commun qui, de toute manière, a démontré et continue à démontrer tous les jours qu'il ne sert à rien, puisque les talibans et autres ayatollahs sont reçus à bras ouverts puis entassés dans des banlieues abandonnées depuis lesquelles ils œuvrent méthodiquement pour faire imploser ce qui reste de l'héritage qui a été partagé.

L'Europe a besoin de Foi. Elle a besoin de croire. Non pas au développement durable, ni au progrès indéfini, mais en Dieu.

L'Europe a besoin de conversion. 

L'Europe n'a pas besoin de droits de l'homme qui oublient la loi naturelle. Elle a besoin d'attache dans la fidélité à la tradition catholique qui a façonné son visage.

Les européens ne veulent pas d'une moraline francis-cubaine à deux sous, ni de curaillons qui viennent humer s'ils sentent bon le lapin ou la brebis.
 
Les européens ont besoin de pasteurs qui guident le troupeau vers les pâturages avec des paroles de vie et non pas des gestes médiatiques et démagogiques, qui finissent parfois en gestes déplacés.  

A choisir, face à la parole des évêques, je préfère le silence de Gethsémani.

A quoi bon parler si ce n'est pas pour annoncer la Vérité?

Dies iræ, dies illa,
Solvet sæclum in favílla,
Teste David cum Sibýlla !
Quantus tremor est futúrus,
quando judex est ventúrus,
cuncta stricte discussúrus !
Tuba mirum spargens sonum
per sepúlcra regiónum,
coget omnes ante thronum.
Mors stupébit et Natúra,
cum resúrget creatúra,
judicánti responsúra.
Liber scriptus proferétur,
in quo totum continétur,
unde Mundus judicétur.

lundi 18 mars 2019

La nuit approche déjà et le jour baisse


Les débuts de l’année 2019 sont terrifiants.

Deux cardinaux, et pas des moindres, condamnés. En dépit du droit, des preuves et par des tribunaux cédant à la pression médiatique ? Peut-être, mais condamnés quand même. Un autre cardinal ayant un peu trop abusé des rendez-vous nocturnes là-bas dans la maisonnette de la plage, réduit à l’état laïc.

Un nonce dénoncé d’avoir pris trop au sérieux les pinces-fesses mondains.

Un autre nonce accusé lui d’avoir entretenu une relation passionnelle avec une amante, ce qui fait désordre lorsque l’on représente le Vatican à l’ONU...

Des monsignori poudrés qui laissent à leur passage des trainées de poudre blanche qui, piégés la main dans le fait du voisin, sont d’abord condamnés puis ensuite rétablis comme curés de paroisse.

D’autres cardinaux qui insistent sur une relecture de la morale pour endiguer une synodalité allemande derrière "leur vision" acceptable de la sexualité dans laquelle la chasteté est envoyée aux oubliettes et les échanges de tous types de fluides deviennent acceptables (en ce y compris la sodomie).

Un évêque courageux toujours en fuite et recherché par les services d’intelligence du Vatican pour avoir osé dire la vérité sur l’existence d’une maffia homosexuelle dans la curie et un homosexuel notoire devenu millionnaire pour avoir eu la bonne idée de dire la même chose, mais sous forme de livre à scandale.

Le pape entretemps part en retraite avec Mgr Zanchetta, -le même évêque faisant partie du club des in-jugeables (avec Ricca et autres consorts)-, en prônant une tolérance zéro qui ressemble pour beaucoup aux manifestations de liesse républicaine et aux débordements d’émotions laïques ayant lieu après chaque attentat.

Laisser les loups repus et installés dans la bergerie tout en déplorant la mort des moutons est un exercice de style compassionnel particulier de notre époque.

Un parallèle frappant existe entre l’Occident, ou ce qu’il en reste, laissant entrer les terroristes pour pleurer les victimes et l’Eglise qui fait de même avec le fléau de l’homosexualité pour pleurer elle aussi avec les victimes.

Dans les deux cas, il n’existe pas de volonté de s’attaquer aux causes profondes et réelles du mal sinon une mise en scène orchestrée pour éviter que l’image des institutions ne soient pas trop dégradée (par les notes Standar & Poor's de la toute-puissance médiatique).

Toutes les religions qui se valent Une pour touteset toutes pour une et l’Europe entière qui sombre sur une déferlante migratoire imaginée et mise en place depuis les salons du Vatican.

Les fidèles chinois persécutés, alors que la nouvelle Eglise-communiste est accueillie à bras ouverts et des sud-américains marxistes et révolutionnaires sont portés à la gloire des autels.

La nuit approche déjà et le jour baisse, c’est le titre du tout dernier livre du cardinal Sarah.

Face à la confusion régnante, Sarah rappelle à l’ordre les évêques d’abord (ils ont peur de parler en vérité) et les laïques en leur rappelant que l’Eglise aussi doit connaître la Passion et que la plus grande trahison nait de l’abandon de la prière. Il rappelle deux images très fortes, un diptyque formé par Judas, celui qui a trahi car il voulait, par ses propres forces faire triompher le bien (l’activisme efficace qui s’est introduit partout et qui pousse l’Eglise à imiter l’organisation des multinationales) et Saint Jean, qui en silence, prie aux pieds de la Croix.

Deux apôtres, deux chemins.

Dans ce livre, le cri de mon âme, dit le cardinal, il tient à réconforter les chrétiens en nous rappelant que la conversion de l’Eglise commence par notre propre conversion.  

« Ne doutez pas » Conservez la doctrine, conservez la prière. Il n’existe pas d’autre moyen pour conserver la foi.


mercredi 6 mars 2019

Pub ou réalité?


D'après l'auteur de Sodoma le pape François prononcera un "discours historique" contre la pénalisation des unions civiles homosexuelles le 5 avril à 12h, au Vatican.



S'agit-il d'une intox pour augmenter les (très bonnes) ventes de son bouquin ou bien d'une réalité ? 

L'avenir le dira. 

Ce qui est certain c'est que l'homosexualité ne pose plus de problèmes aujourd'hui à de très nombreux clercs, évêques et cardinaux et qu'il existe, au sein même de l’Église, une volonté tenace de modifier, sur ce point, la doctrine de l’Église. 

Pour rappel, souvenez-vous des synodes sur la famille ou cette question a été abordée sabordée grâce à quelques courageux cardinaux ; à la dernière rencontre mondiale des familles en Irlande où le père Martin a fait expresse référence aux LGBT  en précisant que "le message du Vatican aux catholiques LGBT est qu'ils font partie de l’Église"; au récent synode des jeunes au cours duquel le Vatican a introduit pour la première fois le terme LGBT dans ses documents et dont on attend prochainement l'exhortation apostolique (qui ne manquera pas de nous surprendre?) et j'en passe...

Souvenez-vous de la devise du pontificat actuel : "Qui suis-je pour juger ?".

La question homosexuelle s’est fendue d’une sortie discrète, par la porte arrière, lors de la dernière réunion tenue au Vatican sur les abus sexuels sur mineurs, fin février, alors que le livre de Martel faisait son entrée en librairie ; entrée orchestrée avec la précision et la force combative d’une symphonie de Wagner.

Le Vatican, et le pape, si prompts et volubiles en paroles se sont-ils préoccupés de faire un démenti sur certains faits graves mis en lumière dans ce livre ? Neni, rien, nada !

De même que pour Viganò, silence absolu.

Certains se rassureront en disant que les attaques contre l’Église proviennent de la franc-maçonnerie, des illuminati, des mécréants, des ultras-droite, des rigides conservateurs ayant pactisé avec Trump et Putin, du réseau LGBT financé par Soros, de patati et patata.

Il suffit pourtant d'ouvrir les yeux pour voir. 

Pas la peine d'aller voir la paille chez le voisin, sans auparavant faire le grand ménage des poutres au sein de l’écurie d'Augias. 

Les attaques contre l’Église proviennent de la même Église. Le mal est en son sein et la ronge de l'intérieur. 

Satan s’est infiltré et fume plus que jamais à Saint-Pierre et le combat est contre lui en première personne.

Nous vivons sous un temps démoniaque.

Une frange des cardinaux a prêté allégeance au Mal absolu et le manque de foi et d’espérance des autres leur sert de bouclier pour avancer vers leur fin qui n’est d’autre que d’introduire le Mal à la place de Dieu.

Le cri des valeureux Brandmüller et Burke « Vous tairez-vous également lors de la réunion convoquée ce 21 février au Vatican ? » n’a pas été répondu.

Il est certain, du moins les actes démontrent, que François est le plus gay-friendly de tous les derniers papes. Il n’y a qu’à voir son entourage : Ricca, Spaddaro, Cupich, Tobin, Kasper, Zanchetta, McCarrick, Madariaga, Coccopalmerio, McElroy… et j’en passe.

*


Le combat est à mort !

La nuit tombe sur la contrée. Saruman le Blanc fabrique des orques à tout va. La soif de pouvoir l’a fait pactiser avec Sauron. Les fumées d’Isengard noircissent le ciel. En usant le pouvoir extraordinaire de sa voix, Saruman pervertit la nature en tirant des êtres monstrueux de la terre.

Mais la nature finit toujours par prendre sa revanche. Elle ne peut être attaquée impunément. Lorsque les Ents sortiront de leur silence de cent ans, je ne donne pas grande chose pour la survie de Saruman.

Che cosa è l’uomo? Un itinerario di antropologia biblica

    Le dernier rapport publié (pour l'instant en italien seulement) par la Commission Biblique Pontificale précise: "une nou...