samedi 23 février 2019

L’autre bombe

Sodoma a été publié.

La réunion sur les abus sexuels suit son cours (tout tracé d’avance) ce week-end.

Il faut se rendre à l’évidence : l’homosexualité ne pose plus de problème pour une grande majorité des prélats. Monseigneur Scicluna, porte-voix du Vatican, ne l’a-t-il pas mis en évidence en affirmant cette semaine que ni l’homosexualité ni l’hétérosexualité ne prédisposaient au péché ?

Pendant que des petits fours sont servis au Vatican, un dossier commence à faire (beaucoup) de bruit en Argentine.

Vous vous rappelez de cet ami de François, nommé évêque contre tout avis par la volonté du pontife, sans que les règles de désignation ne soient respectées ?

Nous en avons parlé ici.

Et bien il (re)fait parler de lui.

« On ne savait pas » a affirmé en prenant une posture de premier communiant l’un des porte-parole de la citée éternelle interrogé sur les abus dont est accusé l’évêque argentin.

Parti précipitamment de son diocèse, celui-ci avait généreusement été accueilli à Sante Marthe et un poste taillé sur mesure lui avait été confectionné au sein de l’agence qui gère les biens immobiliers (5 milliards de dollars environ) de l’Eglise (Apsa).

Il résulte des documents publiés par le journal argentin El Tribuno que le Vatican, y compris le Pape, connaissaient parfaitement les abus et déboires rapprochés à Zanchetta avant de le recaser au sein de l’Apsa

Un dossier très explicite, photos (de l’évêque nu) à l’appui ayant été transmis à Rome dès 2015.


Dans un document confidentiel de l’Eglise de 3 pages, -publié en partie par le journal-, il est indiqué que « le 22 septembre 2015 le secrétaire de archevêché, Luis Diaz, a averti [les autorités ecclésiastiques argentines] avoir trouvé des selfies de Zanchetta « nu et en train de se masturber ».

Ces images, ils les a trouvées par hasard, quand l’évêque lui a donné son portable en lui demandant de télécharger des photos institutionnelles qu’il avait prises pour les intégrer dans un bulletin de communication de l’évêché.

Avec les photos officielles se sont téléchargées d'autres... officieuses...

Diaz ajoute qu’il y avait aussi d'autres photos pornographiques dans les messages reçus qui n’avaient pas été effacés de la mémoire du téléphone…

Au vu de la gravité de cette découverte, le religieux s’est mis en relation avec l’ancien évêque d’Oran qui l’a dérivé vers Monseigneur Cargnello : « celui-ci décide au vu de la gravité de la situation et étant donné que Zanchetta était un ami personnel du Saint-Père d’en référer au cardinal primat d’Argentine, Monseigneur Mario Poli ».

En octobre 2015, à la suite de cette dénonciation, Monseigneur Zanchetta a été appelé par le Pape en personne et s’est d’ailleurs rendu les jours suivants à Rome où il a été reçu par François.

On ne saura pas ce qu'ils se sont dit. 

A son retour, Zanchetta a toutefois expliqué à son secrétaire qu’heureusement « les images n’étaient pas arrivées à la Nonciature apostolique, mais directement à Rome où il a le soutien du Pape François et du cardinal primat (d’Argentine) Mario Poli ».

Zanchetta a été maintenu pendant 2 ans à son poste comme évêque d’Oran jusqu’en 2017, année au cours de laquelle il est tombé si gravement malade qu’il a dû fuir son diocèse dans l’urgence, sans même saluer ses prêtres, ni ses laïques.

Heureusement pour lui, les airs romains et la proximité de Sainte Marthe, l’on rapidement remis sur pied.

Totale transparence.

Voici la phrase qui nous sera servie en boucle à l’issue de la réunion vaticane sur les abus sexuels sur mineurs.

Totale transparence. Sauf pour les copains.

Quel crédit accorder à cette pantalonnade alors que, pour ne pas griller ses protégés, le Vatican n'hésite pas à distiller des mensonges et des fausses informations ?

« Ceux qui passent leur vie à accuser, accuser, accuser, sont – je ne dirai pas les fils, parce que le diable n’en a pas – mais les amis, les cousins, la famille du diable » a affirmé le pape François le 20 février 2019.

Comment qualifier alors ceux qui cachent la Vérité ?

vendredi 22 février 2019

Old Irish Blessing


May the road rise up

to meet you.

May the wind be always

at your back.

May the sun shine warm

upon your face.

May the rains fall soft upon

your fields.

And until we meet again may

the Lord hold you in the palm

of His hand.

jeudi 21 février 2019

"Où va l’Eglise ?"


Lettre des cardinaux Walter Brandmüller et Raymond Leo Burke : 


Deux courageux cardinaux rappellent, avant le sommet qui s’ouvre ce jour à Rome, avec une clarté qui mérité d’être soulignée, ce qui arrive lorsque l’Église s’éloigne de la Vérité (le gras dans le texte m’appartient). 

Ils pointent du doigt l'hydre de l'homosexualité qui se répand dans l’Église, promue par des réseaux organisés et protégé par un climat de complicité et d'omertà, c'est à dire par un climat maffieux, car cardinaux et évêques se taisent :

« Chers Confrères, Présidents des conférences épiscopales,

Nous nous adressons à vous avec une grande tristesse.

Le monde catholique est désorienté et se demande avec angoisse : où va l'Église ?

Face à la dérive en cours, il semble que le problème se réduise à celui des abus sur les mineurs – un crime horrible, tout particulièrement quand il est commis par un prêtre, mais qui n'est qu'un élément d'une crise bien plus vaste. Telle une plaie, la cause homosexuelle se répand dans l'Église, promue par des réseaux organisés et protégée par un climat de complicité et d'omertà. Les racines de ce phénomène se trouvent évidemment dans ce mélange de matérialisme, de relativisme et d'hédonisme qui refuse absolument l'existence d'une loi morale absolue, c'est-à-dire qui ne souffre pas d’exceptions.

On accuse le cléricalisme est d’être responsable des abus sexuels, mais la première et principale responsabilité du clergé n'est pas dans l'abus de pouvoir, mais dans le fait de s'être éloigné de la vérité de l'Évangile. La négation, y compris publique, dans les paroles comme dans les actes, de la loi divine et naturelle, est à la racine du mal qui corrompt certains secteurs de l'Église.

Face à cette situation, cardinaux et évêques se taisent. Vous tairez-vous également lors de la réunion convoquée ce 21 février au Vatican ?

Nous sommes de ceux qui ont interpellé le Saint-Père en 2016 sur les dubia qui divisaient l'Église à l'issue des conclusions du Synode sur la famille. Aujourd'hui, ces dubia non seulement n'ont pas reçu de réponse mais s'inscrivent dans une crise de la foi bien plus générale. Nous voulons par conséquent vous encourager à faire entendre votre voix et à proclamer l'intégrité de la doctrine de l'Église.

Nous invoquons le Saint-Esprit pour qu'il assiste l'Église et éclaire les pasteurs qui la guident. Un acte décisif est aujourd'hui urgent et nécessaire. Nous mettons notre confiance dans le Seigneur qui a promis : « Voici que je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde » (Mt 28, 20) ».

lundi 18 février 2019

Sodoma


Avant même qu’il ne soit publié, tout le monde semble s’être fait une opinion sur ce livre.

Pour ou contre. Maintenant et toujours.

Certains lui promettent, à l’instar de la ville dont il porte le nom, les feux du ciel, d’autres dénoncent déjà une opération de communication qui n’aurait que pour finalité venir enfreindre les efforts de l’Eglise du Pape François pour lutter contre la pédophilie ; l’amalgame insupportable qui serait faite entre homosexualité et pédophilie étant la clef de voute de leur friable raisonnement…

Un pamphlet qui ne recherche pas la vérité, disent les uns, une vérité établie sur l'homosexualité ecclésiastique, clament les autres.


Pour ma part, j’attendrais quand même de le lire avant de me prononcer.

Mais je peux d’ores et déjà affirmer que je ne pense pas que le livre de Martel nous apprenne beaucoup plus que Windswept House, ni que la vision de Léon XIII, ni que les écrits du père Amorth pour ne citer qu’eux.

Surtout, je ne pense pas qu’il nous dévoile ce qui a été annoncé par Fatima, Akita, La Salette.

Je ne crois pas une seconde qu’il ait la profondeur vitale de l’annonce de l’Apokalypse, qu’on ferait bien de relire soit dit en passant par les temps qui courent.

Ce qui a été prophétisé depuis les temps de Daniel, devra arriver un jour. Nous voyons s’accomplir devant nos yeux les histoires terribles de toutes les anciennes chansons.

Malachi Martin affirmait que « quiconque connait l’état des affaires au Vatican au cours des 35 dernières années est bien conscient que le prince des ténèbres a possédé et possède encore ses substituts dans la cour de Saint-Pierre, à Rome ».

Léon XIII a composé la prière à Saint-Michel après avoir entendu deux voix, une douce et bonne, l’autre gutturale et dure ; il semblait qu’elles venaient d’à-côté du tabernacle. Il raconta avoir compris que Satan demandait au Seigneur la permission de tenter l’humanité et de se livrer à un assaut contre l’Église durant 100 ans ; ce que le Seigneur lui accorda. Il entendit la conversation suivante :

« La voix gutturale de Satan dans son orgueil, criant au Seigneur : « Je peux détruire ton Église ».
La voix douce du Seigneur : « Tu peux ? Alors, fais-le donc ».
Satan : « Pour cela, j’ai besoin de plus de temps et de pouvoir ».
Notre Seigneur : « Combien de temps ? Combien de pouvoir ? »
Satan : « 75 à 100 ans et un plus grand pouvoir sur ceux qui se mettent à mon service ».
Notre Seigneur : « Tu as le temps, tu auras le pouvoir. Fais avec cela ce que tu veux ».

Il s’agit ici non pas d’un combat entre deux catégories, les rigides conservateurs contre les partisans d’une Église en sortie. Il ne s’agit plus de conservateurs ou semi-pélagiens, ni d’esprit du Concile et d’ouverture au monde.

Imbéciles ! Il s’agit d’un esprit mais qui est tout autre nature.

Il s’agit d’un combat qui est définitif, puisqu’il est le dernier. 

L’Église a, tout au long de l’histoire, vu l’histoire mêlée du bien et du mal, les préconisateurs de celui qui veut devenir et régner à la place de Celui qui est ; elle a subi des assauts, essuyé des défaites et bravé l’impossible.

L’Église a portée au fer des lances et des croix des cavaliers la nouvelle de l’Évangile jusqu’aux confins du monde.

Nous avons vu et nous avons gouté aux signes avant-coureurs de la fin.

Que pouvons-nous apprendre de plus ?

Peu semblent tenir compte de cette situation dans laquelle le mal déploie de manière effroyable ses ailles pestilentielles sur le monde et en particulier sur l’Église.

Peu sont ce qui osent encore faire le lien entre la pédophilie et les actes cultuels sataniques de pédophilie qui sont le summum des rites de l’archange déchu.

Ouvrons les yeux et voyons ! Nous sommes en présence du combat suprême. Le drame de l’histoire arrive à son déroulement ultime et nous approchons l’instant où le mal voudra se draper dans les oripeaux de la Vérité.

Revient à nos oreilles endormies un cri lointain, un cri formidable qui devra encore être prononcé une dernière fois avant la fin : Quis ut Deus ?

Mais auparavant, le mensonge sera intronisé à la place de la Vérité et nous verrons l’abomination de la désolation frapper les lieux saints.

Certains pourront perdre leurs poumons à crier que les liens entre la pédophilie et l’homosexualité ne sont pas établis.

Je m’en fous !

Les liens entre le satanisme et la pédophilie, le sont.

Et le combat est contre Satan en première personne.

Est-ce que l’un au moins, seulement un, des évêques et/ou des cardinaux présents à Rome les prochains jours le rappelleront ? Qu’importe les mesures d’opérettes et la comm’ qui sera mise en place. Qu’importe les déclarations faites aux victimes s’il n’est pas rappelé que la plus Grande des Victimes est morte en Croix pour nous racheter du Mal.

Est-ce que le successeur de Pierre nous confirmera dans la foi en rappelant que quiconque scandaliserait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu'on suspendît à son cou une meule de moulin, et qu'on le jetât au fond de la mer ?

Est-ce que le pape dira « Retire-toi, Satan En effet, il est écrit : C'est le Seigneur, ton Dieu, que tu adoreras et c'est lui seul que tu serviras » ?

Che cosa è l’uomo? Un itinerario di antropologia biblica

    Le dernier rapport publié (pour l'instant en italien seulement) par la Commission Biblique Pontificale précise: "une nou...