vendredi 28 décembre 2018

500

C'est le nombre des prêtres suspectés/coupables d'abus sexuels sur mineurs, dont le nom a été occulté par la curie du diocèse d’Illinois (1 diocèse seulement sur les près de 200 qui existent au EEUU).

L'information, très publique, est donné par Lisa Madigan, fiscal général de l'Etat d'Illinois.

Cette donnée laissé songeur pour une institution ecclésiale qui ne fait que parler de transparence et coopération...

- Touché!

Il faut savoir, pour ce qui ne connaissent pas la géographie américaine, que dans l'état d'Illinois se trouve l’archidiocèse de Chicago, très concernée par ces occultations.
 


Le cardinal en place, Blaise Cupich qui avait déclaré au moment du scandale McCarrick qu'il y avait d'autres choses plus importantes que les abus sexuels, -tels que l'accueil des migrants et la préservation de l’environnement-, est curieusement le cardinal en charge d'organiser la prochaine réunion qui aura lieu à Rome en février 2019 ... sur les abus sexuels au sein du clergé universel!

- Caramba! Encore touché!

Si l'on tient compte que (i) Cupich a ouvré, de manière téléguidé par le Vatican, pour que la conférence épiscopale américaine ne traite pas lors de sa dernière session de la question des abus sexuels au sein de l'église américaine et (ii) qu'il a été placé à la tête de l'organisation de la rencontre de février à l'expresse et insistante demande du pape François ...on peut légitimement se questionner sur la volonté réelle de institution mondaine ecclésiale de mettre un terme aux abus et de condamner les prédateurs ...

- Coulé!

Il ne faut s'étonner dans ces conditions, que la justice américaine souhaite poursuivre, sur l'ensemble du sol américain, ses investigations à l'encontre de l’Église et que, à la connaissance de celui qui écrit, au moins une plainte ait été déposée aux États-Unis en sollicitant à l'encontre du clergé l'application des dispositions de la loi RICO (qui est une loi utilisée pour faciliter la poursuite des personnes impliquées dans le crime organisé tels que la mafia ou le narco-trafique...).






vendredi 21 décembre 2018

Le Vatican se félicite de la signature du pacte de Marrakech !



Mais où donc est passé Urbain II :




« Ô fils de Dieu ! Après avoir promis à Dieu de maintenir la paix dans votre pays et d'aider fidèlement l'Église à conserver ses droits, et en tenant cette promesse plus vigoureusement que d'ordinaire, vous qui venez de profiter de la correction que Dieu vous envoie, vous allez pouvoir recevoir votre récompense en appliquant votre vaillance à une autre tâche. C'est une affaire qui concerne Dieu et qui vous regarde vous-mêmes, et qui s'est révélée tout récemment. Il importe que, sans tarder, vous vous portiez au secours de vos frères qui habitent les pays d'Orient et qui déjà bien souvent ont réclamé votre aide.
En effet, comme la plupart d'entre vous le savent déjà, un peuple venu de Perse, les Turcs, a envahi leur pays. Ils se sont avancés jusqu'à la mer Méditerranée et plus précisément jusqu'à ce qu'on appelle le Bras Saint-Georges. Dans le pays de Romanie, ils s'étendent continuellement au détriment des terres des chrétiens, après avoir vaincu ceux-ci à sept reprises en leur faisant la guerre. Beaucoup sont tombés sous leurs coups ; beaucoup ont été réduits en esclavage. Ces Turcs détruisent les églises ; ils saccagent le royaume de Dieu.
Si vous demeuriez encore quelque temps sans rien faire, les fidèles de Dieu seraient encore plus largement victimes de cette invasion. Aussi je vous exhorte et je vous supplie – et ce n'est pas moi qui vous y exhorte, c'est le Seigneur lui-même – vous, les hérauts du Christ, à persuader à tous, à quelque classe de la société qu'ils appartiennent, chevaliers ou piétons, riches ou pauvres, par vos fréquentes prédications, de se rendre à temps au secours des chrétiens et de repousser ce peuple néfaste loin de nos territoires. Je le dis à ceux qui sont ici, je le mande à ceux qui sont absents : le Christ l'ordonne.
À tous ceux qui y partiront et qui mourront en route, que ce soit sur terre ou sur mer, ou qui perdront la vie en combattant les païens, la rémission de leurs péchés sera accordée. Et je l'accorde à ceux qui participeront à ce voyage, en vertu de l'autorité que je tiens de Dieu.
Quelle honte, si un peuple aussi méprisé, aussi dégradé, esclave des démons, l'emportait sur la nation qui s'adonne au culte de Dieu et qui s'honore du nom de chrétienne ! Quels reproches le Seigneur Lui-même vous adresserait si vous ne trouviez pas d'hommes qui soient dignes, comme vous, du nom de chrétiens !
Qu'ils aillent donc au combat contre les Infidèles – un combat qui vaut d'être engagé et qui mérite de s'achever en victoire –, ceux-là qui jusqu'ici s'adonnaient à des guerres privées et abusives, au grand dam des fidèles ! Qu'ils soient désormais des chevaliers du Christ, ceux-là qui n'étaient que des brigands ! Qu'ils luttent maintenant, à bon droit, contre les barbares, ceux-là qui se battaient contre leurs frères et leurs parents ! Ce sont les récompenses éternelles qu'ils vont gagner, ceux qui se faisaient mercenaires pour quelques misérables sous. Ils travailleront pour un double honneur, ceux-là qui se fatiguaient au détriment de leur corps et de leur âme. Ils étaient ici tristes et pauvres ; ils seront là-bas joyeux et riches. Ici, ils étaient les ennemis du Seigneur ; là-bas, ils seront ses amis ! » (Foucher de Chartres, Historie Hierosolymitana)

La France sera chrétienne ou elle ne sera pas (Card. Pie)



« Le triomphe des démagogies est passager. Mais les ruines sont éternelles » disait Péguy.

Il ajoutait « Qui ne gueule pas la vérité dans un langage brutal quand il sait la vérité se fait le complice des menteurs et des faussaires ».

Il faut regarder la vérité en face.

L’Europe, et avec elle la France, se meurt.
 


 
Le modernisme, fils difforme engendré par la révolution française, avec ses principes liberticides, tels que la laïcité et la fausse tolérance, en est la première cause.

La superbe et l’arrogance des dirigeants qui refusent, empêtrés dans leur idéologie déicide, de guérir le malade en sont la seconde.

"(…) À l'époque qui nous occupe, (à la fin du VIIe siècle) il avait paru sur la terre, depuis bientôt deux siècles, un fils de Bélial, à qui il était réservé de tenir en haleine la chrétienté tout entière durant une période de plus de mille ans. L'islamisme, «religion monstrueuse» dit Bossuet dans son beau panégyrique de saint Pierre Nolasque, « religion qui se dément elle-même, qui a pour toute raison son ignorance, pour toute persuasion sa violence et sa tyrannie, pour tout miracle ses armes », et j'ajouterai, pour tout attrait ses excitations voluptueuses et ses promesses immorales, l'islamisme avait déjà envahi d'immenses contrées. Que le schisme, que l'hérésie tombassent sous ses coups, c'était un grand malheur sans doute : toutefois c'est la loi de l'histoire et c'est un ordre accoutumé de la Providence que, pour punir les peuples pervers, Dieu se sert d'autres peuples plus pervers encore ; et cette mission, l'islamisme en était investi pour longtemps.

Mais voici que la chrétienté n'est plus seulement atteinte dans ces races dégénérées qui ont décomposé en elles le principe de la vie par l'altération du principe de l'unité et de la vérité : c'est l'Europe dans ses parties les plus vitales, c'est le cœur même des races catholiques qui est menacé ; c'est le boulevard de l'orthodoxie, c'est le royaume très chrétien, c'est la France, et, derrière le rempart de la France, c'est la métropole du christianisme, c'est le monde entier qui aura tout à redouter de ces nouveaux et implacables barbares. Ils ont franchi les Pyrénées, ils se sont rués sur nos belles provinces du midi, ils ont étanché la soif de leur glaive dans le sang de nos frères orthodoxes, ils s'avancent jusque dans la Bourgogne; leurs traces sont marquées par le feu et par le sang, mais surtout par la profanation et l'impiété. Nul bras n'ose entreprendre de les arrêter (...)" (Extrait du sermon prêché le 8 novembre 1859 par le Cardinal Pie, dans la cathédrale de Nantes).

Les causes profondes de l’effondrement actuel ne sont pas politiques, mais religieuses.

C’est une erreur de croire que l’Islam combat la liberté d’expression. L’Islam combat contre les infidèles. Il veut reconquérir ce qui, un jour, lui a appartenu.

Méconnaître que toute hérésie porte en elle son propre fanatisme, c’est méconnaître l’histoire.

L’Islam est confiné dans ses dogmes initiaux, tout comme notre civilisation occidentale est pétrie par les dogmes démocratiques instaurés, par la terreur, en 1789.

Nous assistons, dans notre monde postchrétien, à un combat entre les deux têtes du même monstre.

Deux hérésies se déchainent sous nos yeux pour asseoir leur domination mondiale : le modernisme et l’Islam.

La première est fanatique puisque sa vision anthropocentriste relativise toute transcendance spirituelle, qui est pourtant inscrite au plus profond du cœur de chaque homme.

La seconde est fanatique en ce qu’elle prône un théocentrisme social et politique aux dépens du libre arbitre.

Le génie du christianisme a été de concilier la place de Dieu et celle de l’homme par le mystère de l’Incarnation et de la Résurrection, c’est à dire, par la sublimation de la chair par l’Amour d’un Dieu fait homme.   

Le modernisme et l’Islam s’entredéchireront, sans jamais se comprendre car, dans leur simplification religieuse, elles ont supprimé la charité chrétienne qui a été pendant des siècles la clef de voute de la civilisation chrétienne et le garant de la paix sociale.

L’Islam a conservé la justice et l’occident la tolérance.

Mais, détachées des autres, ces vertus chrétiennes son devenues folles, comme l’avait prédit le génial écrivain anglais G.K. Chesterton.

Le modernisme et l’Islam convergent toutefois dans la détestation de la vérité de laquelle elles sont issues.

C’est en cela que la célèbre phrase du cardinal Pie prend toute sa valeur : la France, et on peut ajouter l’Europe, sera chrétienne ou ne sera pas.

Pour stopper le fléau de l’Islam, il faudrait revenir vers la chrétienté. Vers les anciens. Vers la fontaine de jouvence éternelle de la Grèce et la Rome antique, qui furent les pierres fondatrices de notre civilisation.

Il faudrait revenir à Saint Paul et au Dieu inconnu. Aux Actes et aux Apôtres.    

Il faudrait se souvenir. Que la lumière est venue d’Orient. Que l’Afrique au VII siècle était encore chrétienne.

Il faudrait que certains lieux et certaines dates soient gravés à tout jamais dans les mémoires européennes : Poitiers, Covadonga, le golfe de Patras et Lepante, Vienne.

Face au péril de l’Islam, il aurait fallu arborer les étendards de Charles Martel, de Pélage le Conquérant, de Saint Louis, de Don Juan d’Autriche et de Jean Sobieski.

Il fallait, au moins, des « Santiago y cierra España » ou des « Dieu le veut »  pour réveiller nos consciences endormies et tenir bon face à ceux qui veulent installer la loi de la Charia sur les terres occidentales.

Le paradoxe de l’actualité est que, à l’instar de l’Islam, le modernisme veut aussi effacer ce qui fit la grandeur de l’occident.

La ténacité du gouvernement actuel face aux manifestations contre le mariage pour tous, la dureté de l’arsenal répressif employé contre la France bien élevée, alors que les criminels voient leurs condamnations réduire comme neige au soleil, démontre à lui seul la justesse de l’analyse.

Il est notable qu’au nom de la liberté d’expression tout, sauf Zemmour, soit toléré.

La seule explication possible est que ce dernier a fait état du suicide vers lequel on se dirige si un changement de cap n’intervient pas très rapidement.

Je ne courberai pas l’échine.


Je ne courberai pas l’échine.
 


Comme le fier Sicambre, je compte livrer le combat. 

Je suis seul. Profondément seul. Comme vous, comme tous, face à l’invasion à laquelle nous sommes soumis. 

Je ne suis pas Hebdo, je ne suis pas Charlie, je ne suis pas Nice. 

Mon cœur saigne devant les morts, mais je ne plongerai pas dans le pathos sentimental qui consiste à partager des slogans, aussi vides que notre société émasculée, sur des réseaux sociaux. 

Je n’irai pas non plus au bistro pour « faire de la résistance » de pacotille. Je résiste à suivre les consignes données pas les responsables de la tragédie qui se déroule, en différents actes, sous nos yeux. 

Nous sommes attaqués, dans nos corps mais aussi et surtout dans nos âmes. 

Ça a commencé par un fait divers. Des déséquilibrés. Perturbés par la vie occidentale qu’ils détestent. Puis il y a eu quelques loups solitaires. Mais voici que les loups deviennent une meute commanditée depuis l’étranger. 

« Lèche la main que tu ne peux pas mordre », dit un proverbe arabe. Après avoir léché, ils ont mordu si fort qu’ils en arrivent jusqu’à l’os. 

Le déni des réalités dans lequel vivent les responsables politiques touche à sa fin. 

Le virus du politiquement correct, scientifiquement inoculé à notre société par les communicants officieux et officiels du système, est en passe d’être extirpé. 

La vérité revient toujours au galop. 

On ne peut plus se voiler la face. 

Le réel, qui a été nié, s’impose aujourd’hui à tous. 

Tous les musulmans ne sont pas des terroristes, mais tous les terroristes sont des musulmans. 

Il y a une différence ontologique entre l’Islam et le savoir-vivre occidental. 

Poitiers, Covadonga, Lepante et Vienne sont là pour nous le rappeler. 

Nous approchons de la fin. Ça ne sera pas beau à voir. 

Combien de morts faudra-t-il encore pleurer avant de se décider à bouter l’Islam hors de France ? 

Je dis bien l’Islam et non seulement les islamistes qui ne font qu’appliquer le domaine de la guerre pour nous conduire au Dar-al-Islam, c’est-à-dire, au domaine de la soumission. 

Je refuse la soumission de l’intelligence et bataillerai jusqu’à mon dernier souffle pour pouvoir continuer de vivre, à Rome, comme un romain.

Che cosa è l’uomo? Un itinerario di antropologia biblica

    Le dernier rapport publié (pour l'instant en italien seulement) par la Commission Biblique Pontificale précise: "une nou...