Puis, à peine quelques articles plus bas:
Je veux bien qu'il existe une cabale médiatique contre l’Église. Je veux bien. Golias, Médiapart, Libération, La Croix... Le Monde et Le Figaro aussi. D'accord. Accordé! Tous des médias aux mains du Grand capital.
Mais il existe aussi une vérité qui n'est pas aisée à comprendre, ni à être acceptée par les catholiques modernes. La structure humaine de l’Église est pourrie et décadente. On n'a plus besoin de personne pour l’œuvre de destruction.
Celle-ci travaille à l'intérieur même de l’Église et la ronge comme un cancer.
Les Nonces se mettent, dans les pince-fesse mondains, à pincer les fesses à leur portée, des évêques proclament la sexualité mal nommée homosexuelle, d'autres ne croient plus à la présence réelle de sorte qu'ils trouvent tout à fait normal qu'il existe, au nom de non-discrimination et de l'accueil, des communions sacrilèges... et, -sauf quelques voix lointaines et courages qui ne sont pas sans rappeler celle qui criait dans le désert-, peu de pasteurs nous confirment dans la foi.
En décembre dernier, dans un autre pince-fesse mondain, j'ai croisé à Paris Monseigneur Luigi Ventura.
Son discours d'abord m'a surpris. Par son caractère aseptisé. Peu de références à Dieu ou même aucune, je ne m'en souviens pas.
J'ai parlé avec lui quelques instants.
Pendant qu'on discutait, il a mis une main sur mon épaule, et une autre sur ma hanche. Ce qui m'a un peu surpris. Son geste, sans être très déplacé, m'a mis mal à l'aise. J'ai mis cela sur le dos de la fatigue du Nonce âgé et de l'heure tardive. Mais néanmoins cela m'a frappé.
Quand j'étais enfant, l'un des amis prêtre de mes parents me serrait parfois dans ses bras pour me dire bonjour. Cela, sans que je puisse expliquer pourquoi, me mettait mal-à-l'aise. Pourtant, ce prêtre n'a jamais eu de geste déplacé à mon égard. J'ai appris plus tard qu'il avait été sanctionné pour des graves fautes (abus sexuels et de conscience).
J'ai ressenti le même malaise en présence du comportement de Mgr Ventura.
Il s'agit peut-être d'une cabale contre lui et le pauvre homme est innocent.
Mais, au fond de moi, je pense que les faits qui lui sont reprochés, sont bien réels.
Libera Nos Domine!
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