Le dernier du culte… ou de l’Eglise, dans sa
nouvelle formulation, sert-il vraiment au culte ?
Je suis, pour ma part, saisi d’effroi à chaque fois
que je vais à la messe, pardon à une célébration eucharistique, dans un
trou perdu quelque part en France.
La liturgie, soit le culte, si cela peut
s’appeler encore ainsi, est la plupart des fois laid et dissonant, sans
parler de la théologie qui a désertée le cœur et le cerveau des prêtres,
pardon des officiants, de manière si brutale qu’on arrive à se demander si elle
l’a déjà peuplé.
Alors, si l’argent du Dernier ne va pas au culte, ou
part-il ?
Aux écoles catholiques ? Il n’y en a plus. Et
celles qui le sont encore ne bénéficient d’aucune aide (ni publique, ni ecclésiale).
J’en ai, pour ma part, une petite idée.
Les fidèles prennent en charge, par un truchement de
destination, les coûts (exorbitants) d’honoraires d’avocats, de chargés de com’
et des transactions judiciaires passées dans l’ombre pour taire la vérité,
outre le coût des salariés, assujettis au système ecclésial duquel ils tirent leur bifteck.
A quoi bon continuer à contribuer à un tel système
par nos dons ? La destination du Denier du culte, reste bien occulte.
Combien de tiédeur et de vomi de politiquement
correct n’est-il pas régurgité comme fils du confort et de sa compagne, la sécurité, dans laquelle
vivent aujourd’hui les évêques ?
Attention : je ne parle pas ici des prêtres,
dont certains connaissent une réelle précarité, et ne parviennent pas à joindre le bout avec
leurs 53 clochers, tous plus au moins pourrissants.
Je parle de l’institution humaine de l’Eglise, qui
semble bien rongée par la concupiscence, la soif de pouvoir et la satisfaction
bedonnante qu’apporte la sécurité aux clercs.
Les laïques catholiques peuvent remédier à cela en
s’abstenant de verser le moindre centime au Denier.
Donnez donc aux curés miséreux, donnez aux bonnes
œuvres, donnez à qui vous voulez mais, pardi, ne donnez plus un centime au
Denier !
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