jeudi 17 janvier 2019

La Croix (la Vraie. Pas le journal démoniatique)

« Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi. Qui a trouvé sa vie la perdra ; qui a perdu sa vie à cause de moi la gardera » (Mt 10, 38).

On porte, c’est-à-dire, on charge tous notre croix. Qu’on le veuille ou non. 

Les difficultés et les désolations s’imposent à tous, tout au long de notre vie. Peu importe qu’on les accepte ou pas. Elles existent. Pour les croyants et les infidèles, pour les athées, les gnostiques et les grenouilles de bénitier. Dans un vrai élan démocratique, le seul qui existe réellement, tout homme reçoit son lot de souffrances.

Mais on peut faire le choix de charger avec la Croix. Charger sa Croix. 

Avec elle ou sur elle, comme les spartiates et par ce signe tu vaincras, comme Constantin. 

La Croix symbole d’abjection des temps anciens est devenue, par le corps et le sang du Christ versé, notre étendard, notre salut. 

O Crux, ave spes unica (nous te saluons O Croix, notre seule espérance).

Stat crux dum volvitur orbis (le monde tourne, la Croix demeure). 
 

Charger ne signifie pas seulement porter, accepter et partager en silence, tel que veut nous le faire croire le clergé postconciliaire soixante-huitard qui n’a que la parole paix, entendue comme soumission, à la bouche. 

En tant que chrétiens, nous ne pouvons pas être soumis. Nous sommes prêtres, prophètes et rois. Ce n’est que devant le Créateur que nous mettons genou à terre. Pas un de nos cheveux ne tombe, sans que Sa volonté ne soit faite.  

Nous sommes la jeunesse, la jeunesse de Dieu. 

Nous sommes les cavaliers de Dieu. 

La chevalerie moyenâgeuse, institution qui a mariée la charité chrétienne avec le courage, savait manier la Croix. Elle l’avait fondue dans l’épée. De sorte que soit tu te prosternes pour adorer la Croix, soit tu te prends la croix de l’épée en pleine figure.

A chacun de choisir. Venite adoremus. La vie du chrétien est un combat. Nous sommes les soldats de Dieu. En attendant sa venue seconde, nous ne pouvons pas fuir le champ de bataille car alors les mauvais prendront toute la place.

La Croix nous a été offerte comme bouclier pour charger avec elle l’ennemi. 

A l’heure du combat suprême, au cours duquel toutes les puissances malignes tenteront de nous induire dans la dernière et définitive séduction, ce n’est qu’en nous agrippant au bouclier de la Croix que nous pourrons vaincre l’ennemi dans une dernière et terrible bataille. 

Nous avons oublié, dans ce monde lisse et dépourvu de toute aspérité, que notre vie spirituelle est un combat :

« Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu afin de pouvoir tenir ferme contre les manœuvres du diable.

En effet, ce n'est pas contre l'homme que nous avons à lutter, mais contre les puissances, contre les autorités, contre les souverains de ce monde de ténèbres, contre les esprits du mal dans les lieux célestes.

C'est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu afin de pouvoir résister dans le jour mauvais et tenir ferme après avoir tout surmonté.

Tenez donc ferme : ayez autour de votre taille la vérité en guise de ceinture ; enfilez la cuirasse de la justice ; mettez comme chaussures à vos pieds le zèle pour annoncer l'Evangile de paix ; prenez en toute circonstance le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre toutes les flèches enflammées du mal ; faites aussi bon accueil au casque du salut et à l'épée de l'Esprit, c'est-à-dire la parole de Dieu (St Paul aux Ephésiens ; 6.11-17) ».

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